Nguyên Minh Hoàn, le chef de la délégation des étudiants vietnamiens au Cambodge (droite). Photo: VOV

L'Université royale de Phnom Penh accueille des centaines d'étudiants vietnamiens et laotiens. Durant les derniers jours de l’année du Chat, il y avait comme un petit parfum de Têt sur le campus: les étudiants vietnamiens étaient occupés à préparer leur fête, la plus importante de l’année...

Et de fait, il y a eu une rencontre organisée pour célébrer le Têt vietnamien, avec une scène décorée de branches de pêcher et de sentences parallèles. Tous les étudiants étaient bien sûr conviés, qu’ils soient vietnamiens, laotiens ou cambodgiens… Pour Nguyên Minh Hoàn, le chef de la délégation des étudiants vietnamiens au Cambodge, il s’agissait de créer un moment de convivialité et d’échanges…  

"Le Nouvel an est toujours un moment spécial dans chaque pays. Je suis très heureux et fier de présenter aux étudiants étrangers le Têt traditionnel vietnamien. Je suis convaincu qu’ils sont très curieux de découvrir comment le Têt est célébré dans notre pays”, nous a-t-il expliqué.

Le fait est que les étudiants laotiens et cambodgiens se sont montrés particulièrement enthousiastes à l’idée de participer à la préparation du plateau des cinq fruits avec leurs amis vietnamiens. Toutes les différences, qu'elles soient liées à la culture ou à la langue se sont effacées, laissant place à l'amour, au partage, et à la joie, comme a pu le constater Leu Ponlek, un étudiant cambodgien…     

"Je suis très heureux de participer à la préparation du Têt avec les étudiants vietnamiens. Le Nouvel an des Cambodgiens et celui des Vietnamiens présentent de nombreuses similitudes, à savoir la confection du banh chung et le coutume de donner des étrennes aux enfants", a-t-il observé. 

Leu Ponlek, un étudiant cambodgien (gauche). Photo: VOV

Au Vietnam, certaines universités ont également organisé des célébrations du Têt. Les coutumes traditionnelles pratiquées pendant le Têt ont été présentées aux étudiants étrangers, notamment le culte au réveillon, les étrennes données aux enfants, la visite de la pagode, la libération des carpes, et la préparation de certains plats traditionnels tels que le banh chung (gâteau de riz gluant), le giò (pâté de porc) ou encore les nems. Roberta, qui est une étudiante italienne, a beaucoup apprécié… 

"C'est moi qui a fait ce banh chung. J'aime beaucoup le Têt vietnamien !", nous confie-t-elle. 

Inez, elle, est une étudiante polonaise... 

"C’est un nem bien frit. C'est vraiment délicieux", se réjouit-elle. 

De nombreux jeux folkloriques ont également été organisés. 

C’était la danse du bambou. Après s’être coincé les pieds à plusieurs reprises, Hiba, une étudiante syrienne, a fini par faire des progrès... 

"J'ai participé à la danse du bambou. J'aime beaucoup le Têt vietnamien !", nous dit-elle. 

En partageant les rituels, les mets délicieux, et les jeux folkloriques, les étudiants étrangers ont l'opportunité de mieux comprendre la richesse culturelle et la chaleur du peuple vietnamien. Par leur participation active, ils deviennent à leur tour des ambassadeurs qui contribuent à diffuser cette essence culturelle unique à travers le monde. Le Têt devient ainsi une passerelle culturelle, reliant les cœurs au-delà les frontières.