Examinons tout d’abord les rapports d’écoute reçus récemment!
Guy Le Louet a suivi notre émission diffusée le 12 avril, de 20h30 à 21h, sur la fréquence 11885 kHz, dans de très bonnes conditions (SINPO 54444).
Un autre auditeur français, Paul Jamet, d’Isle-Adam, nous a envoyé de nombreux rapports d’écoute réalisés en mars sur nos deux fréquences disponibles pour l’Europe: 9730 kHz et 11885 khz. “Avec l’arrivée de la saison estivale je retrouve le même scénario que l’an dernier! À 19h30, votre fréquence de 9730 kHz est entièrement couverte par la Chine qui émet sur la même fréquence! La fréquence de 11885 kHz est très perturbée par un autre émetteur chinois, puissant (500 kW) sur 11895 kHz de 19h à 20h00!”, précise-t-il.
Pablo Salgado, d’Ardon, en Suisse, accuse une excellente réception (SINPO 5/5) les 7, 16 et 23 mars, de 19h30 à 20h, sur la fréquence 11885 kHz.
Roger R.Roussel, du Nouveau Brunswick, au Canada, a pu écouter dans de bonnes conditions notre émissions diffusée le 20 mars, de 20h30 à 21h, sur la fréquence 11885 kHz. Le 22 mars, il nous a écoutés sur Internet, avec une excellente réception, comme d’habitude.
Liu Wei qui habite la province de Guangdong, en Chine, nous fait savoir que le 4 avril, il a écouté notre émission diffusée de 16h30 à 17 h sur 7220 kHz. “Le signal était fort, mais l'écoute n'était pas très claire”, a-t-il précisé.
Merci chers amis de vos rapports d’écoute et de votre fidélité!
Le Vietnam est l’un des pays les plus touchés par les impacts liés au réchauffement de la planète (photo: Thành Dat/TTXVN) |
Je réponds maintenant à la question de Guy Le Louet, de Rosporden, en France: “Le Vietnam est-il victime du réchauffement de la planète?”
Oui, cher ami, le Vietnam est l’un des pays les plus touchés par les impacts liés au réchauffement de la planète.
La température a tendance à augmenter rapidement depuis ces dernières décennies. Le nombre de jours de canicule augmente aussi d’années en années, notamment dans le Nord-Est, la plaine du Nord et les hauts plateaux du Centre. Selon le Centre national de prévision hydrométéorologique, les données de ces 30 dernières années montrent que la température moyenne au Nord et au Centre septentrional a augmenté de 0,5 à 1oC. Cette tendance ne semble pas prête de s’inverser. Cela pourrait causer la dégradation de plusieurs écosystèmes présents dans le pays, de même que des pertes importantes en termes de biodiversité.
En effet, l’augmentation de la température accélère l’évaporation qui entraîne à son tour une hausse de la pluviométrie. Mais toutes les régions ne connaissent pas le même phénomène. Quand certaines souffrent de pluies diluviennes, d’autres sont frappées par la sécheresse. Ce phénomène perturbe sérieusement l’agriculture et la vie des habitants.
Un autre impact du réchauffement climatique: l’élévation du niveau de la mer. Selon les chiffres enregistrés depuis plus de 40 ans, on constate ce phénomène chez presque tous les observatoires maritimes du pays, avec une hausse moyenne de 2,45mm par an. C’est l’observatoire installé sur l’île de Phu Quy qui a enregistré la hausse la plus importante: 5,58mm par an.
L’élévation du niveau de la mer laisse des impacts considérables sur un pays comme le nôtre entouré de quelque 3.260 km de côte. Si le niveau de la mer monte d’un mètre, 40% de la superficie du delta du Mékong et 10% de la superficie du delta du fleuve Rouge seront inondées, affectant directement 20 à 30 millions de personnes.
Conscient de la gravité du dérèglement climatique, le Vietnam s’est engagé très tôt au sein de mécanismes et conventions dans ce domaine, tels que la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le protocole de Kyoto ou encore l’accord de Paris... Le pays a d’ores et déjà et continue de promulguer de nombreuses résolutions, programmes et plans d’action sur l’adaptation au changement climatique.
Dès 2010, le gouvernement vietnamien a mis en place une stratégie nationale pour faire face au changement climatique. Stratégie qui a été mise à jour le 26 juillet 2022 par une décision du Premier ministre dont l’objectif est de s’adapter au changement climatique de manière efficace et de ramener à zéro l’émission des gaz à effet de serre d’ici 2050.
Voilà Guy Le Louet, j’espère avoir répondu à votre question.
C’est la fin de ce courrier. Rendez-vous mercredi prochain.