Photo d'illustration: AVI
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Cette feuille de route inclut différents plans d’action visant
à garantir l’accès à des aliments sûrs et à des prix abordables.
Les économies membres de l’APEC entendent mettre les
nouvelles technologies à contribution, aussi bien en matière de production
alimentaire qu’en matière de réponse au
dérèglement climatique et aux défis environnementaux. Les ministres participants
à la réunion de ce week-end ont en outre plaidé pour une coopération plus
étroite entre le secteur privé et les décideurs politiques, de façon à
renforcer la sécurité alimentaire.
Cette nouvelle feuille de route de l’APEC est largement
inspirée par les propositions de la Nouvelle-Zélande, présidence de l’APEC en
2021, mais aussi par la Déclaration de Putrajaya, laquelle jette les bases
d’une région Asie-Pacifique ouverte, dynamique, autonome, pacifique et
prospère. La démarche est d’autant plus opportune que beaucoup de frontières
sont fermées et que beaucoup de chaînes d’approvisionnement se retrouvent du
coup au bord de la rupture. Le secteur agroalimentaire est l’un des plus
impactés, actuellement, et à tous les niveaux : de la production jusqu’à
la distribution en passant par la transformation et le transport. Par ailleurs,
les phénomènes météorologiques extrêmes qui ont été enregistrés aussi bien en
Asie du Sud-Est qu’Europe ont eu des répercussions sur certaines productions
vivrières importantes.
Selon un rapport de l’Organisation pour l’Alimentation et
l’Agriculture publié en 2020, la majorité des victimes de la malnutrition
(estimées jusqu’à 688 millions de personnes dans le monde) habitent en Asie-Pacifique.
En Asie du Sud, elles pourraient être 330 millions dans les dix ans à venir...
Il est urgent de garantir la sécurité alimentaire et de
refaire démarrer la production: nous serons 9,3 milliards en
2050!