C’est le 12e congrès national du
Parti communiste vietnamien qui a donné un coup d’accélérateur à la lutte
anti-corruption menée depuis longtemps au Vietnam. Tout le peuple, tout le
système politique ont été invités à s’impliquer dans ce combat difficile.
De 2016 au premier semestre de 2018, 52 affaires de
corruption dont de gigantesques scandales ont été traduites en justice. Ce résultat encourageant témoigne de la
détermination du Parti et de l’État
vietnamiens à mettre un terme à la corruption.
Des résultats
tangibles
Après le 12e congrès
national du Parti, de nombreuses actions concrètes ont été menées afin de
rendre la lutte contre la corruption plus efficace. Au sein du parti, les sanctions contre les fonctionnaires corrompus,
cadres de haut rang et retraités compris, ont été renforcées. Ces derniers ont
également pu faire l’objet de poursuites pénales. Les
grandes corruptions économiques ont été détectées et sévèrement jugées pour la
plus grande satisfaction de la population. Nguyên Xuân Hông habite à Thuy
Nguyên, un district de la la ville de Hai Phong (Nord) :
«La lutte anti-corruption a été renforcée et semble efficace. Moi, je
crois en la direction du Parti et en notre secrétaire général Nguyên Phu Trong.
Même les hauts fonctionnaires comme Dinh La Thang ou Trinh Xuân Thanh ont fait
l’objet de poursuites judiciaires».
Les jugements prononcés mettent
en garde les «aventuriers » qui se risqueraient à abuser de leur position
et de leurs pouvoirs.
Le professeur Hoang Chi Bao, ancien membre du Conseil
central de la théorie :
«De son vivant, le président Hô Chi Minh prêtait une attention toute particulière
à la lutte contre la corruption qu’il qualifiait d’ennemi intérieur et
procédant de l’individualisme. Il est dangereux pour un parti au pouvoir de
prendre des mesures contestées par la population. Un parti puissant doit être avant tout transparent».
La lutte se poursuit
Même si les résultats sont
encourageants, les efforts menés pour combattre la corruption doivent se
poursuivre de manière plus efficace encore et s’axer sur la prévention.
Lors de la conférence, le
comité national de la prévention et de la lutte contre la corruption dressera
le bilan des deux années d’actions mises en place et des faiblesses du système.
De nouvelles mesures seront proposées pour mettre un terme à ce fléau.