Entre la fin du 19e et le début du 20e siècle, la Révolution vietnamienne était encore balbutiante. Aucun patriote n’avait trouvé la bonne voie pour libérer le peuple du joug colonialiste. Il aura fallu attendre qu’un certain Nguyên Ai Quôc ramène la théorie du marxisme-léninisme et éclaire le peuple par la lumière de la Révolution d’Octobre russe et de la révolution prolétarienne. C’est ainsi qu’est né le Parti communiste qui a conduit le peuple de victoire en victoire, vers l’indépendance et l’unité nationales. Le Parti communiste vietnamien se veut serviteur de la nation. A ce titre, il n’a aucun autre intérêt que ceux de la nation. Sous le drapeau du Parti, les Vietnamiens partagent le même objectif d’édification du socialisme, pour un peuple riche, un pays puissant, une société démocratique, équitable et civilisée.
Le socialisme marque un nouveau niveau de développement de l’Humanité. Il n’existe pas de chemin déjà frayé y conduisant. Le Parti communiste vietnamien doit trouver le sien, en faisant preuve d’innovation et de réalisme, tout en s’appuyant sur les principes du marxisme-léninisme et en peaufinant sa propre théorie socialiste. Les réalisations majeures enregistrées au cours des 30 ans de Renouveau montrent qu’il suit la bonne direction. L’instauration d’une économie de marché à orientation socialiste et l’intégration internationale marquent une avancée majeure dans la pensée théorique du Parti communiste vietnamien.
Le chemin à suivre devient de plus en plus clair. Il s’agit d’industrialiser le pays, d’harmoniser les politiques économiques et sociales en veillant à réaliser des progrès sociaux et à garantir l’équité sociale en vue d’un développement rapide et durable.
Dans le passé, le choix de la révolution prolétarienne lui a permis de recouvrir son indépendance, aujourd’hui, le peuple vietnamien est convaincu que la voie du socialisme associé à l’indépendance nationale lui ouvrira les portes du bonheur et de la prospérité.