Photo d'illustration |
Dans la province de Quang Ninh, des centaines de jeunes, divisés en groupes, accompagnent des médecins dans le retraçage des contacts des porteurs du Sars-CoV-2, dans la prise d’échantillons des cas suspects et dans la garde des points de contrôle mis en place pour permettre aux personnes entrant ou sortant de la province de remplir leur déclaration médicale. Tout en sachant bien qu’elle allait devoir observer une période d’isolement de 21 jours chez elle après avoir participé à cette campagne, Hà Thi Tuyêt Trinh, étudiante en pharmacie, souhaitait contribuer, fût-ce modestement, à la prévention épidémique.
«J’ai fait comme la plupart de mes camarades d’université, avec un peu d’appréhension quand même, mais sans hésiter… On a quand même pu retracer les contacts de plus de 1000 foyers dans la province», nous dit-elle.
Dans la ville de Halong (toujours dans la province de Quang Ninh), près de 200 jeunes ont créé des groupes de 5 ou 7 membres pour venir en aide aux foyers vivant dans des zones de confinement. Ils participent aussi à la garde des postes de contrôle épidémique.
Dans la province de Dak Lak (Hauts plateaux du Centre), des cellules de la jeunesse communiste ont pris en charge la communication sur la prévention épidémique auprès des villages lointains et reculés. Avec simplement un téléphone muni d’un haut parleur, ils se déplacent partout pour propager des messages sur les gestes barrières, à l’instar de Nguyên Huu Ân, secrétaire de l’antenne de l’Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh dans la commune de Cu Dliê.
«Cette forme de communication en vietnamien et en langue Edê a montré son efficacité: le message est reçu partout, cinq sur cinq», nous explique-t-il.
Les jeunes participent aussi à la distribution de dépliants et de masques, et à l’assainissement des lieux publics. Ils ne ménagent aucun effort pour défendre la santé publique.