Le président de la République Nguyên Xuân Phuc lors d’un colloque sur l’édification d’un État de droit socialiste au Vietnam, le 11 décembre 2021. Photo: VOV |
«Un Vietnam libre», «l’égalité des droits entre hommes et femmes» et «droit à l’éducation universelle»… étaient quelques-uns des slogans brandis par le Parti communiste vietnamien, lors de ses débuts en 1930. Dans le Programme politique de la révolution vietnamienne, adopté lors de son deuxième Congrès national en 1951, le Parti s’est fixé pour objectif de garantir à chaque citoyen «les droits de l’homme, civils et matériels». Bien que sommaire, cet objectif correspondait parfaitement aux conceptions les plus progressistes de la communauté internationale de l’époque.
C’est à partir de 1986 que le cadre juridique des droits de l’homme au Vietnam a fait l’objet d’un perfectionnement permanent. De nouvelles clauses progressistes ont été ajoutées dans la Constitution de 1992 et dans sa version amendée de 2013. Le cadre juridique des droits de l’homme du Vietnam est dorénavant compatible avec les normes internationales et le pays a enregistré des réalisations importantes, notamment en matière de garantie des droits économiques, sociaux et culturels de sa population.
«Un État de droit est un État qui se soumet à la loi et est régi par la loi. L’État doit sa légitimité au peuple au service duquel il se met. Le peuple est souverain et tout est au service du peuple. L’État doit mettre en avant les valeurs de l’équité, de la justice et des droits de l’homme dans son fonctionnement et dans la gestion de la société», a déclaré le président de la République Nguyên Xuân Phuc lors d’un colloque tenu en décembre 2021 sur l’édification d’un État de droit socialiste au Vietnam.
L’État de droit socialiste que le Vietnam s’efforce d’instaurer portera à la fois les caractéristiques universelles d’un État de droit et des spécificités vietnamiennes, a souligné le chef de l’État.
«La grande particularité de l’État de droit socialiste vietnamien réside dans le fait que tout son pouvoir appartient au peuple, qui est à l’origine même de l’État. Dans cette démocratie socialiste, l’État respecte et protège les droits de l’homme et du citoyen. Il honore les engagements internationaux du pays et endosse ses responsabilités juridiques vis-à-vis des citoyens», a-t-il dit.
La garantie des droits de l’homme est non seulement une nécessité dans l’édification d’un État de droit socialiste, mais c’est aussi un élément essentiel pour assurer la stabilité sociale.