Le président Joe Biden. Photo: AVI
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Près de quatre ans après l’annonce par Donald Trump du retrait des États-Unis, ce retour de la première économie du monde, deuxième plus grosse émettrice de CO2, signifie que la quasi-totalité des nations de la planète sont aujourd’hui parties prenantes de l’accord signé en 2015. Ce retour faisait partie des promesses de Joe Biden : promesse tenue, donc, et ce dès le premier jour de son mandat.
«Nous ne pouvons plus remettre au lendemain ou faire le strict minimum pour répondre au changement climatique», a insisté ce vendredi le président américain à la Maison Blanche. «Il s’agit d’une crise existentielle mondiale. Et nous en subirons tous les conséquences», a-t-il ajouté.
L’ancien secrétaire d’État et candidat à la Maison Blanche John Kerry, désormais émissaire pour le climat des États-Unis, a de son côté lancé un appel aux États de la planète pour qu’ils revoient à la hausse leurs ambitions climatiques lors du sommet de l’ONU de Glasgow (Ecosse) qui aura lieu en novembre.
Avant cela, Joe Biden a prévu de tenir un autre sommet sur le climat, le 22 avril, pour coïncider avec la Journée de la Terre. Le président américain s’est engagé à ramener à zéro les niveaux de pollution dans le secteur énergétique américain d’ici 2035, et à faire en sorte que l’économie américaine atteigne une neutralité carbone d’ici 2050. Une position qui tranche on ne peut plus nettement avec celle de son prédécesseur, Donald Trump, qui était d’avis que l’accord de Paris était injuste pour les États-Unis.
Pour rappel, cet accord de Paris définit un cadre mondial visant à éviter un changement climatique dangereux en limitant le réchauffement de la planète à un niveau nettement inférieur à 2 °C et en poursuivant les efforts pour le limiter à 1,5 °C. Il vise également à renforcer la capacité des pays à faire face aux conséquences du changement climatique et à les soutenir dans leurs efforts.