 Photo: Duc Anh |
Le 19 juin, Human Watch Right a publié un rapport qui prend clairement fait et cause pour ceux qui ont abusé de la liberté d’expression et de presse et pris prétexte de la cause environnementale pour porter atteinte à la sécurité nationale et à l’ordre public. Cette organisation conclut que les autorités vietnamiennes censurent sévèrement la presse et Internet, et que dans notre pays, les dissidents politiques sont embastillés, de même que les bloggers.
Des informations dépourvues de fondement
Basée aux Etats-Unis, Human Watch Right a des bureaux de représentation dans certains pays. Ses principales activités consistent à relayer individus et organismes opérant dans «les droits de l’homme», à collecter des documents et à élaborer des rapports annuels en faveur des individus «luttant pour les droits humains». En ce qui concerne le Vietnam, les rapports de cette ONG ne sont basés sur aucune source officielle, ni de notre pays, ni des organes de l’ONU (PNUD, UNESCO, Conseil des droits de l’homme…) ou des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale, Banque asiatique de Développement…) Ils prennent appui exclusivement sur des opposants déclarés aux régimes communistes de part le monde. Human Watch Right veut utiliser les droits de l’homme pour affaiblir le régime dirigé par le Parti communiste vietnamien. Elle interfère grossièrement dans la souveraineté nationale du Vietnam en demandant que soit mis fin aux «brutalités contre ceux qui luttent pour les droits de l’homme», que soient abolis ou amendés des dispositifs du Code pénal, autorisés le pluralisme et l’existence des partis d’opposition.
Le Vietnam respecte et promeut les droits de l’homme
La garantie et la promotion des droits de l’homme sont une constante dans les politiques de l’Etat vietnamien qui agit conformément à la Constitution dont il s’est doté, mais aussi aux conventions internationales sur les droits humains dont il est membre. Depuis 2014, des dizaines de textes juridiques importants concernant les droits de l’homme et civiques ont été adoptés. Notre pays observe ses engagements internationaux en matière des droits de l’homme. De plus, il est membre actif du Conseil économique et social des Nations Unies (mandat 2016-2018), du Conseil exécutif de l’UNESCO (mandat 2015-2019) et du Comité intergouvernemental de l’ASEAN sur les droits de l’homme (AICHR)… En réalité, la vie matérielle et culturelle de la population s’améliore. Les organisations sociales et la population participent activement à la supervision de l’application des lois et des politiques de l’Etat. L’activité des organisations religieuses est favorisée. La presse et l’Internet connaissent un bel essor. Le Vietnam fait partie des 20 pays ayant le plus d’Internautes dans le monde. Il est classé huitième en Asie-Pacifique et deuxième en ASEAN dans ce domaine. Environ 50 millions de Vietnamiens utilisent Internet (soit 52% de la population). Ils peuvent facilement exprimer leur liberté d’expression dans les réseaux sociaux.
Le respect et la garantie des droits de l’homme par l’Etat vietnamien sont une réalité indéniable qui est d’ailleurs reconnue par la communauté internationale. Toujours dans le but de défendre ces droits, le Vietnam punit sévèrement ceux qui entravent la loi, abusent de la liberté de presse, d’expression et d’Internet pour déstabiliser la société, allant à l’encontre des intérêts de la nation.
La réalité montre que Human Watch Right utilise de vieilles recettes pour falsifier la situation des droits de l’homme au Vietnam. Son récent rapport n’a aucune valeur, n’étant pas basé sur les faits. Il va à l’encontre des intérêts du peuple vietnamien et des peuples épris de paix du monde entier.