Photo d'illustration
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L’ensemble comprend 10 indices:
-le nombre d’ouvriers travaillant au sein de l’entreprise
-la densité de travailleurs au mètre carré
-le lavage de la main avant l’entrée et après la sortie de l’atelier
-le pourcentage d’ouvriers portant un masque
-le pourcentage d’ouvriers dont la température corporelle est mesurée avant leur entrée à l’usine
-le nombre des personnes prenant leur repas à la cantine
-le nombre d’ouvriers se rendant au travail en bus collectif
-le nombre de lieux de ramassage d’ouvriers
-la distribution quotidienne de masques aux ouvriers
-la présence des quarts nocturnes.
Chaque indice est évalué sur un barème de 10%. Plus les pourcentages sont importants, plus les risques sont élevés.
Selon Nguyên Duc Trung, chef-adjoint du bureau du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales de l’arrondissement de Thu Duc, à Hô Chi Minh-ville, l’application de cet ensemble d’indices à neuf entreprises ayant plus de 1.000 ouvriers montre que les risques sont plutôt bas. Il apparaît qu’une seule entreprise est problématique, ses machines étant scellées, à proximité immédiate des travailleurs.
«Les entreprises évaluées par cet ensemble d’indices ont promis de réajuster leurs conditions de travail. Elles se montrent très coopératives», nous dit Nguyên Duc Trung.
Le Centre de contrôle des maladies de Hô Chi Minh-ville a créé de nombreux groupes de travail pour évaluer l’application de cet ensemble d’indices dans 51 entreprises.
«Cette évaluation aide les entreprises à poursuivre la production tout en contrôlant la contamination. Notre objectif est d’évaluer toutes les entreprises de la ville durant ce mois d’avril», nous explique Nguyên Thiên Nhân, secrétaire du comité municipal du Parti.
Le ministère de la Santé a proposé d’appliquer cet ensemble d’indice pour évaluer les risques de propagation du Covid-19 chez Samsung Display Vietnam et dans d’autres entreprises ayant plus de 5.000 ouvriers.