Le vice-président americain Mike Pence s'est adressé aux Nations unies sur le Venezuela, le 10 avril 2019 - Photo REUTERS/Brendan McDermid

3,5 millions de personnes ont fui le pays et 1/4 des Vénézuéliens ont besoin d’une assistance dans ce que les ONG qualifient de « plus grave crise humanitaire en temps de paix ». Les États-Unis ont dépêché pour l’occasion le vice-président Mike Pence.

« Le temps est venu pour les Nations unies de reconnaître le président par intérim Juan Guaido comme le président légitime du Venezuela et de placer son ambassadeur au sein de cette enceinte de l’ONU », a proposé Mike Pence. 

Le vice-président américain s’est ensuite tourné vers l’ambassadeur du Venezuela aux Nations unies, un proche de Nicolas Maduro. « Avec tout mon respect monsieur l’ambassadeur, vous n’avez rien à faire ici. Vous devriez retourner au Venezuela et dire à Nicolas Maduro que son temps est compté et qu’il est temps qu’il parte… », a-t-il déclaré.

Washington veut faire voter une résolution à l’ONU pour que Juan Guaido, le président intérimaire actuellement soutenu par une cinquantaine de pays, soit officiellement reconnu.

Pendant ce temps, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré à la Croix-rouge internationale qu’il était prêt à recevoir de l’aide humanitaire pour son peuple.