Des soldats israéliens dans le nord de la bande de Gaza. Photo: AFP |
Un premier groupe de 13 civils quittera le territoire palestinien. L'accord prévoit la libération de 50 otages, principalement des femmes et des enfants, détenus par le Hamas, en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d'une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza.
Le jeudi 23 novembre, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, a appelé à une mise en œuvre immédiate de l'accord de cessez-le-feu, tout en exhortant à "libérer immédiatement tous les otages".
Dans le même temps, l'Égypte a annoncé qu'Israël et le Hamas prévoyaient une pause dans les combats dans la bande de Gaza à partir du 24 novembre à des fins humanitaires.
Par ailleurs, l'ambassadeur d'Israël en Russie, Alexander Ben Zvi, a déclaré que l'État d'Israël intensifierait son offensive à Gaza après la libération des otages, affirmant qu'"Israël doit faire tout en son pouvoir pour assurer la sécurité de ses citoyens".
Le Croissant-Rouge palestinien a collaboré jeudi avec d'autres organisations des Nations unies pour évacuer 190 patients et blessés, ainsi que leurs proches et le personnel médical de l'hôpital Al-Shifa, vers d'autres hôpitaux dans le sud de la bande de Gaza. Pendant l'évacuation, le directeur de l'hôpital et certains membres du personnel médical ont été arrêtés.
Le mouvement Hamas a appelé à l'aide de la Croix-Rouge internationale (CICR) et d'autres organisations internationales pour "assurer immédiatement la libération" du directeur et du personnel de l'hôpital.