"Les participants prévoient de discuter de la situation en Syrie, en particulier à Idlib, de la création des conditions pour le retour des réfugiés et déplacés, et du rétablissement du pays post-conflit" a déclaré le ministre des Affaires étrangères Kaïrat Abdrakhmanov. Parrainé par la Russie et l'Iran, alliés du régime syrien, ainsi que par la Turquie, soutien des rebelles, le processus d'Astana réunit depuis janvier 2017, sans implication de Washington, des représentants de Damas et une délégation de l'opposition. Il a éclipsé les négociations parrainées par l'ONU, incapable de trouver une solution à la guerre qui a déjà fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011.