L'annonce du parquet de Stockholm relance un feuilleton judiciaire qui dure depuis près d'une décennie, pendant laquelle Julian Assange et ses soutiens n'auront eu de cesse de dénoncer une manoeuvre destinée à le faire extrader vers les Etats-Unis pour y répondre des fuites de documents secrets américains par WikiLeaks.
C'est officiellement pour éviter cette extradition que l'Australien s'était réfugié en 2012 à l'ambassade d'Equateur à Londres. En son absence, et faute de pouvoir faire avancer l'enquête, la justice suédoise avait abandonné les poursuites en mai 2017.
Mais son arrestation spectaculaire le 11 avril à Londres avait ravivé l'espoir de la plaignante et de son avocate de le voir remis à la Suède en vue d'un procès avant la prescription échéant en août 2020.