Des réfugiés soudanais à Tchad. Photo: HCR |
Martin Griffiths avait déclaré dimanche dans un communiqué que la "situation humanitaire atteint un point de rupture" dans le pays.
Le pillage massif des bureaux et des entrepôts humanitaires a "épuisé la plupart de nos stocks. Nous cherchons des moyens rapides pour acheminer et distribuer" des provisions supplémentaires, a expliqué Martin Griffiths, pour qui la "solution évidente" est de "cesser le combat".
Au Soudan, les familles connaissent des difficultés d'accès à l'eau, à la nourriture, au carburant et à d'autres ressources essentielles, et des habitants ne peuvent pas se déplacer du fait de coûts de transport élevés, a relaté le chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.
Les combats qui opposent depuis le 15 avril les deux généraux aux commandes du pays ont déjà fait 528 morts et 4.600 blessés, selon des chiffres officiels largement sous-évalués.
Le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) a annoncé lundi la levée immédiate de la suspension de ses activités au Soudan, en faisant savoir que jusqu’à 15 millions de personnes touchés par la faim ont actuellement besoin d’une aide humanitaire dans ce pays.