Le général Abdel Fattah al-Burhan (à gauche, devant) et le Premier ministre Abdalla Hamdok (à droite) lors de la cérémonie de signature d'un accord visant à rétablir la transition civile, à Khartoum, le 21 novembre 2021. Photo : AFP/AVI
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Ils se sont engagés à remettre le Soudan sur les rails de la transition démocratique, c'est-à-dire à revenir au partage de pouvoirs entre civils et militaires prévu par l’accord de transition de 2019. Cet accord prévoit également la libération des personnalités politiques arrêtées depuis le putsch.
Dans une courte allocution, le Premier ministre Abdallah Hamdok a tenté de justifier sa décision: «Nous devons mettre un terme à l’effusion de sang. Je sais que notre peuple est capable de sacrifices, cependant chaque goutte de sang est précieuse. Mettons fin au bain de sang». «Nous allons continuer à travailler pour préserver la transition, jusqu’à ce que les rêves de démocratie de paix et de justice des Soudanais soient exaucés», a quant à lui promis le général Abdel Fattah al-Burhan.