Le ministre canadien du Commerce international Jim Carr avec des représentants de divers pays avant une réunion d'une journée sur l'avenir de l'OMC - PHOTO CHRIS WATTIE/REUTERS
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«Nous sommes profondément préoccupés par les récents développements dans le domaine du commerce international, et en particulier par la montée du protectionnisme, qui a des conséquences néfastes pour l'OMC et qui met en péril l'ensemble du système commercial multilatéral», ont déclaré les ministres du Commerce de l'Australie, du Brésil, du Canada, du Chili, de la République de Corée, du Japon, du Kenya, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de Singapour, de la Suisse et de l'Union européenne.
De plus en plus de pays, notamment européens, ainsi que le Canada et les États-Unis, estiment que l'OMC ne répond pas de manière appropriée aux distorsions commerciales causées en particulier par la Chine, accusée de subventionner massivement son économie.
Au terme de deux jours de rencontre, les treize pays ont donc reconnu dans une déclaration commune que «les tensions commerciales croissantes (étaient) liées à des changements majeurs dans le contexte commercial mondial», avec en ligne de mire le repli protectionniste des États-Unis. Se disant «déterminés à prendre des mesures rapides et concertées pour relever ces défis sans précédent et rétablir la confiance», les participants de la rencontre d'Ottawa ont identifié trois domaines exigeant «un examen urgent».