Makenzy Orcel (centre) primé du Premier Choix Goncourt Vietnam 2023 | Photo: VOV5

La cérémonie de remise du Prix du Premier Choix Goncourt Vietnam à l’auteur Makenzy Orcel a été organisée ce vendredi soir à l’ambassade de France à Hanoï.

«Ce moment clôture une année d’activités qui ont conduit une vingtaine d’étudiants, issus de quatre départements de français à Hanoï, à Da Nang et à Hô Chi Minh-ville à récompenser l’ouvrage «Une somme humaine» de Makenzy Orcel. Le prix Goncourt est sans doute le plus prestigieux des prix littéraires français. Il s’est internationalisé à travers ces «Choix Goncourt» qui sont réalisés par des jurys nationaux dans 35 pays différents. C’est la première fois qu’il est organisé au Vietnam», a déclaré Cécile Vigneau, chargée d’affaires de l’ambassade de France.

Selon elle, la France et le Vietnam partagent un passé commun qui, malgré les vicissitudes de l’histoire, reste un des socles de la francophonie et constitue la force du lien entre les deux pays. Le lancement du Choix Goncourt du Vietnam s’inscrit donc dans une stratégie de coopération académique, éditoriale et culturelle franco-vietnamienne.

Auteur d’Une somme humaine, Makenzy Orcel, est né en 1983 à Port-au-Prince. Ses œuvres pourtant un grand nombre de prix et distinctions : Prix Littérature-Monde, Prix Louis Guilloux, Prix de la Fondation Simone et Cino Del duc sur proposition de la Commission des Grands Prix de l’Académie française, Finaliste du Goncourt 2022, Choix Goncourt des États-Unis.

«Je suis très honoré de recevoir ce prestigieux prix, d’autant plus que c’est un prix d’étudiants. J’ai écrit tous mes livres avec l’envie de toucher le plus de monde possible. La littérature doit voyager et je souhaite que la mienne traverse les continents et les cultures. Je suis très heureux de savoir que désormais, vous êtes à bord avec moi. On fait partie d’un même voyage qui doit continuer très longtemps», a-t-il affirmé.

En nous livrant l’autobiographie d’une morte dans une langue fulgurante, Makenzy Orcel nous fait pénétrer, à travers cette Somme humaine, deuxième volet d’une trilogie initiée par L’Ombre animale, dans le ventre poétique du monde.