L'école Al-Taba'een a été ciblée par Israël, qui affirme que le centre de commandement et de contrôle du Hamas était situé dans cette école, près d'une mosquée à Daraj Tuffah, un endroit utilisé par les habitants de Gaza comme abri.

Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné l'attaque et appelé la communauté internationale à adopter une réponse unifiée et efficace pour protéger le peuple palestinien et mettre fin au ciblage des civils sans défense. L'Égypte a réaffirmé son engagement à poursuivre les efforts diplomatiques pour garantir que l'aide humanitaire parvienne à Gaza et pour œuvrer en faveur d'un accord de cessez-le-feu.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a également condamné la frappe et appelé à «une action décisive de la part des pays musulmans et épris de liberté du monde entier pour soutenir la Palestine, ses luttes et sa résistance contre l'occupation».

Les États-Unis, proches alliés d'Israël au Moyen-Orient, ont exprimé leur «profonde inquiétude» concernant les pertes civiles causées par cette frappe. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Sean Savett, a réitéré la position constante des États-Unis, exigeant qu'Israël prenne des mesures pour minimiser les dommages causés aux civils.

D'autres pays, tels que la Jordanie, Bahreïn, le Koweït, la Turquie, l'Angleterre et la France, ont également condamné l'attaque et appelé la communauté internationale à prendre des mesures pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

Selon les estimations de l'ONU, depuis le 4 juillet, il y a eu au moins 21 attaques contre des écoles utilisées comme abris pour les personnes déplacées à Gaza, causant la mort de 274 personnes. L'armée israélienne affirme que ces écoles sont utilisées par des groupes armés palestiniens.