Précédemment, l'agence iranienne Mehrnews avait rapporté qu'une attaque par missile et drone avait été menée par l'Iran le 16 janvier contre la base de l'organisation Jaish al-Adl au Pakistan. Téhéran justifie cette action comme une réponse à des actes portant atteinte à sa sécurité nationale, précisant que cette attaque faisait suite à des raids similaires en Irak et en Syrie, ciblant des organisations désignées comme terroristes par Téhéran.
En réaction, le Pakistan a exprimé son mécontentement face à cette frappe iranienne près de la frontière commune, la qualifiant de violation du droit international.
Le même jour, l'Irak a averti qu'il pourrait suspendre son accord de sécurité avec l'Iran. Le ministre irakien de la Défense, Thabet al-Abbasi, a déclaré que l'attaque iranienne contre Erbil, dans la région kurde semi-autonome d'Irak, constituait une violation de l'accord de sécurité entre les deux pays, laissant entendre que cet accord pourrait être suspendu. Le Premier ministre irakien, Mohammed Shia al-Sudani, avait également exprimé son opposition à l'attaque de missiles iraniens, soulignant que cette décision risquait de fragiliser les relations bilatérales.