Kamala Harris (à gauche) et Mike Pence (à droite) se sont affrontés mercredi 7 octobre, lors d'un débat ferme mais courtois organisé à l'Université de l'Utah. Photo: AFP/TTXVN |
Pas de pugilat verbal cette fois-ci, le duel entre les colistiers a donné lieu à des échanges sur le fond, fermes mais courtois.
«Les Américains méritent un débat civilisé». Susan Page, journaliste d’USA Today et modératrice du duel de 90 minutes, a tenu à poser des limites dès le début, alors que les deux candidats à la vice-présidence des États-Unis venaient de s’asseoir à leurs bureaux positionnés à 3,5 mètres de distance.
Thème central de la campagne, d’autant plus depuis la contamination de Donald Trump, le coronavirus a fait irruption dès les premières secondes. Kamala Harris a d’emblée taclé l’administration Trump sur sa gestion de la pandémie et accusé le président américain d’avoir «caché» la dangerosité du virus à son apparition en janvier dernier avant de rappeler le bilan de la pandémie aux États-Unis: plus de 210.000 morts.
«Le président a fait quelque chose d’inédit: il a interdit tous les déplacements depuis la Chine», s’est défendu Mike Pence avant de minimiser l’ampleur des contaminations à la Maison Blanche en parlant de «spéculation».