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«Ils ont peur des interviews données par notre ministre des Affaires étrangères», a déclaré M. Rohani dans un discours télévisé, en référence aux entretiens donnés par M. Zarif à la presse internationale lors d'une récente visite au siège des Nations unies, à New York.

«Il est clair que les fondations de la Maison Blanche ont été ébranlées par les mots et la logique d'un diplomate informé et dévoué», a-t-il ajouté, accusant les Etats-Unis d' «enfantillages».

Les sanctions contre M. Zarif, nouvelle étape dans la campagne américaine de «pression maximale» sur Téhéran, ne sont pas une surprise. Les sanctions prévoient le gel de tous les actifs que M. Zarif possèderait aux Etats-Unis et interdisent toute transaction avec lui, a précisé le Trésor américain dans un communiqué.