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Des deux côtés de la Manche, les dirigeants ont adopté un ton plus conciliant depuis lundi en marge de la COP-26 à Glasgow (Écosse). Paris attend d’ici mercredi une réponse à ses dernières propositions. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a cependant indiqué mardi que la position britannique dans ce conflit resterait la même.
Selon une source européenne à Bruxelles, les zones de pêche dans les eaux territoriales, l’île de Jersey ou encore les navires dits de remplacement, c’est-à-dire les nouveaux navires mis à l’eau en remplacement de navires anciens, sont à l’ordre du jour des discussions entre les deux parties mais il n’y aura pas d’annonce avant mercredi.
En vertu de l’accord du Brexit, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu’ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l’ampleur des justificatifs à fournir.