Imran Khan a été interpellé mardi sur ordre du Bureau national de la transparence pour des faits de corruption commis lorsqu’il était au pouvoir entre 2018 et 2022. La justice l’a placé en garde à vue pour huit jours.
Sa détention a suscité la colère envers l’armée. Ses partisans ont attaqué la résidence du chef de corps à Lahore ainsi que l’entrée du quartier général à Rawalpindi mardi. Selon un bilan provisoire, au moins 1.200 personnes ont été interpellées, quatre ont été tuées, et 130 policiers blessés. Son parti, le PTI, a saisi la Cour suprême mercredi pour demander sa libération.
Face à cette situation, les États-Unis ont recommandé à leurs citoyens et à leur personnel diplomatique présents au Pakistan de faire preuve de vigilance et d'éviter les lieux fréquentés. Le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni conseille de son côté à ses citoyens d'éviter toutes les manifestations politiques et les événements publics. Le Canada a quant à lui demandé à ses citoyens et à son personnel diplomatique de faire preuve d'une extrême prudence au Pakistan en raison de la "situation de sécurité imprévisible".