Au premier jour de cet événement, le film "Moi aussi", réalisé par l'actrice Judith Godrèche et d'une durée de 17 minutes, relatant les témoignages de milliers de victimes présumées d'abus sexuels, a été choisi pour être projeté. Le programme comprend également des films portant sur le conflit à Gaza, le conflit russo-ukrainien ainsi que sur l’ancien président américain Donald Trump. Cette sélection soulève une question délicate sur l’équilibre entre la valeur artistique et le message politique des films candidats, selon le délégué général de Cannes, Thierry Frémaux.
"Auparavant, on ne parlait que de cinéma. Quand le festival a commencé, nous, les organisateurs, avions une seule angoisse: les films seront-ils aimés? Seront-ils détestés? Quel sera le palmarès? Maintenant, nous ne parlons plus du tout de tout cela", a-t-il noté.
Pour assurer la sécurité de ce Festival, des systèmes de caméras de vidéoprotection dotées d'intelligence artificielle ont été installés et quelque 700 agents sécuritaires ont été déployés.