Le président turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson (de gauche à droite). Photo: Guardian |
À la veille de ce sommet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé l’OTAN à prendre des engagements concrets quant aux perspectives d’adhésion de son pays après la fin du conflit russo-ukrainien. Il devrait assister mercredi à la réunion d’ouverture du Conseil OTAN-Ukraine.
L’augmentation des dépenses militaires devrait également dominer les débats. En 2014, les États membres de l’OTAN s’étaient engagés à tendre vers l’objectif de 2% de leur PIB pour les dépenses militaires d’ici 2024. Cependant, jusqu’à présent, seuls 11 pays auraient atteint cet objectif. Lors du sommet de Vilnius, les chefs des pays membres de l’OTAN adopteront trois nouveaux plans régionaux de défense et de dissuasion, dont un plan prévoyant de placer 300.000 soldats en état de préparation élevée et de mettre à disposition les ressources navales et aériennes nécessaires.
La réunion du 12 juillet sera ouverte aux dirigeants des pays partenaires de la région Indo-Pacifique tels que l’Australie, la République de Corée, le Japon et la Nouvelle-Zélande, ainsi qu’aux représentants de l’Union européenne (UE).