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«Les armes doivent se taire si nous voulons mettre un terme à cet exode», a-t-il souligné lors d’un point presse tenu  à Nairobi, au Kenya, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés (le 20 juin).

Des combats meurtriers opposant l’armée régulière fidèle au général Abdel Fattah Al-Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide, menés par le général Mohamed Hamdane Daglo, se poursuivent au Soudan depuis la mi-avril. Les hostilités ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés parmi les civils, et provoqué une vague migratoire.