Parmi les victimes, des femmes et des
enfants. Le tireur d’une des mosquées est un terroriste extrémiste de droite et
violent australien, selon le Premier ministre australien Scott Morrison.
Il s’agit de BrentonTarrant, 28 ans, un suprémaciste blanc, autodidacte, qui
affirme agir seul, par réaction aux vagues d’immigration et à l’influence de
l’islam.
La Nouvelle-Zélande a
relevé à « élevé » son niveau d’alerte sécurité. La police a annoncé avoir
procédé à quatre arrestations et avoir trouvé des explosifs artisanaux.
Les
condamnations se sont multipliées vendredi après l'attaque de deux mosquées à
Christchurch en Nouvelle-Zélande qui a fait 49 morts.
"Cet
acte de violence insensé contre des innocents sur leur lieu de prière ne peut
pas être plus contraire aux valeurs et à la culture de paix et d'unité que
l'Union européenne partage avec la Nouvelle-Zélande", a déclaré le
président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans un communiqué.
"Toutes
nos pensées pour les victimes des crimes odieux contre les mosquées de
Christchurch en Nouvelle-Zélande et pour leurs proches. La France se dresse
contre toute forme d'extrémisme et agit avec ses partenaires contre le
terrorisme dans le monde", a réagi le président français Emmanuel Macron
sur Twitter.
« Je
partage le deuil des Néo-Zélandais pour leurs concitoyens attaqués et tués par
haine raciste alors qu'ils priaient pacifiquement dans leurs mosquées », a
déclaré la chancelière allemande Angela Merkel dans un tweet publié par son
porte-parole.
"Au
nom du Royaume-Uni, mes plus sincères condoléances aux Néo-Zélandais après
l'effroyable attaque terroriste à Christchurch. Mes pensées vont à tous ceux
qui sont touchés par cet acte de violence ignoble", a indiqué la Première
ministre britannique Theresa May dans un tweet de Downing Street.
"L'Otan
se tient aux côtés de notre ami et partenaire, la Nouvelle-Zélande, pour la
défense de nos sociétés ouvertes et valeurs partagées", a tweeté le
secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.