La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Photo: EPA-EFE |
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait savoir lundi que ce nouveau paquet visait à lutter contre les contournements des pays tiers, ce qui est considéré par Bruxelles comme la principale raison pour laquelle les résultats des précédents paquets de sanctions n'ont pas été à la hauteur des attentes.
Le 11e paquet de sanctions en question devrait également étendre la liste noire à plusieurs dizaines de nouvelles entreprises, y compris celles de Chine, d'Iran, du Kazakhstan et d'Ouzbékistan.
Le même jour, le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang a quant à lui affirmé que Pékin s'opposait aux sanctions unilatérales imposées par certains pays contre la Chine ou d'autres pays en vertu de leurs lois nationales. La Chine prendra des mesures adéquates pour protéger les intérêts légitimes des entreprises chinoises, a-t-il déclaré.
Pour que le nouveau paquet de sanctions soit approuvé, l'Europe a besoin du consensus des 27 États membres. Selon les experts, ce nouveau paquet risque de se heurter à la résistance de certains États membres qui entretiennent des relations commerciales étroites avec la Chine.