Le général Abdourahmane Tiani (droite), à la tête des putschistes, à Niamey, le 28 juillet. Photo: Reuters. |
Si le président élu, Mohamed Bazoum, n'est pas remis au pouvoir, les États membres se préparent à une éventuelle intervention militaire dans le pays.
Toutefois, les putschistes sont toujours déterminés à renverser le président Mohamed Bazoum.
Ce dimanche matin, des milliers de partisans des putschistes sont descendus dans la rue à Niamey et dans d’autres grandes villes pour protester contre l’éventuelle intervention militaire de la Cédéao et les sanctions imposées contre ce pays.
Le Premier ministre algérien Aymen Benabderrahmane a déclaré samedi à la chaîne de télévision Al Jazeera que l’Algérie n’attaquerait pas ses pays voisins. Cela veut dire que l’Algérie ne participera pas à l’intervention militaire de la Cédéao. Auparavant, un autre membre de la Cédéao, le Tchad avait aussi déclaré ne pas participer à cette éventuelle intervention militaire au Niger.