Najib Razak (Photo: AFP/TTXVN)
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Quatre
chefs d’inculpation lui ont été signifiés, trois pour abus de confiance et le
quatrième pour avoir accepté un pot-de-vin de 42 millions de ringgits
(8,9 millions d’euros). Il encourt jusqu’à vingt ans de prison. L’affaire
doit désormais être transférée devant la Haute Cour de justice.
Ces
accusations sont liées à la société SRC International, qui était à l’origine la
filiale énergie de Malaysia Development Berhad (1MDB), un fonds souverain créé
par M. Najib à son arrivée au pouvoir en 2009, aujourd’hui endetté à
hauteur de 10 milliards d’euros. L’ancien Premier ministre, soupçonné
d’avoir détourné environ 640 millions d’euros, a toujours nié toute
malversation. L’affaire 1MDB fait l’objet d’enquêtes dans plusieurs pays,
notamment à Singapour, en Suisse et aux États-Unis.