Photo: AFP
|
«Les extrêmes ont progressé et les
nationalismes se sont réveillés. Est-ce une raison pour abandonner?
Certainement pas (...). Il faut en réalité redoubler nos efforts», a déclaré le
président en présentant sa feuille de route diplomatique aux
ambassadeurs français.
«Ce combat européen ne fait que commencer, il
sera long, il sera difficile, il sera au centre de l'action de la France tout
au long de mon mandat» car «nous sommes au milieu d'une crise européenne»,
a-t-il déclaré.
Sept mois avant les élections européennes, le
président français se heurte à une vague nationaliste, de l'Italie à la
Hongrie, qui affaiblit son ambition de refonder l'Union européenne.
Repartant à l'offensive, à la veille d'une
visite de trois jours au Danemark et en Finlande, il proposera de nouvelles
initiatives pour doter l'Europe d'une défense autonome car «elle ne peut plus
remettre sa sécurité aux seuls États-Unis». «C'est à nous de garantir la
sécurité européenne», a-t-il lancé, en se disant favorable à des discussions
avec la Russie.