Le ministre tchèque de l'Industrie, Jozef Sikela, et le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck. Photo: Olivier Hoslet/EPA |
Ce mécanisme de plafonnement, adopté par les Vingt-Sept après plusieurs semaines d'âpres discussions, ne sera activé qu'à un niveau de prix supérieur d'au moins 35 euros au prix international moyen du gaz naturel liquéfié (GNL), précise le communiqué. Le dispositif, qui entrera en vigueur le 15 février pour un an, est «réaliste et efficace», a estimé le ministre tchèque Jozef Sikela, dont le pays exerce la présidence tournante de l’UE.
La Russie juge cet accord inacceptable. C'est une violation du processus de marché pour la formation des prix, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L’accord a été signé par la majorité des gouvernements de l’UE. Seule la Hongrie a voté contre, tandis que les Pays-Bas et l’Autriche se sont abstenus. Selon Budapest, le plafonnement du prix du gaz est «une mesure nuisible, dangereuse et complètement inutile» à tel point que la Hongrie «ne soutient en aucun cas l’introduction d’un plafond maximum», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto.