Des filles participent aux examens d'entrée à l'université à Kaboul, en Afghanistan, le 13 octobre 2022. Photo : AFP/TTXVN |
Sa directrice générale, Audrey Azoulay, dédie cette journée aux filles et aux femmes en Afghanistan, alors que le régime taliban est revenu au pouvoir en août 2021.
«Toute personne a droit à l’éducation». La directrice générale de l’UNESCO compte bien rappeler la valeur de l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, alors que 244 millions d’enfants sont privés d’école chaque année. En Afghanistan, 80% des filles et jeunes femmes afghanes en âge d’être scolarisées ne le sont pas, en raison de la décision des talibans de leur refuser l’accès aux établissements d’enseignement secondaire et aux universités. C’est pour cette raison que l’UNESCO dédie la Journée internationale de l’éducation 2023 aux Afghanes pour soutenir la continuité des interventions de l’organisme dans le pays.
Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé les gouvernements à investir prioritairement dans le développement des humains et dans l’éducation. Dans un contexte de récession mondiale, des inégalités multiples et de crise climatique, l’éducation est le seul moyen permettant de briser le cercle vicieux de la pauvreté, d’améliorer la qualité de vie et de préparer pour l’avenir.
«L’éducation est un droit fondamental des humains, un élément primordial d’une société et d’une économie. Le thème de la Journée internationale de l’éducation de 2023 nous rappelle à investir pour les humains afin d’obtenir l’objectif numéro 4 du Développement durable. Mettons en place des systèmes éducatifs propices à des sociétés égalitaires et à des économies dynamiques et qui permettent à chaque apprenant dans le monde de concrétiser ses rêves les plus ambitieux», a-t-il déclaré.