À cette occasion, le chef de l’État ukrainien a réaffirmé la souveraineté de l’Ukraine et présenté plusieurs points clés du projet, notamment le maintien des effectifs de l’armée à un niveau de temps de paix, estimé à environ 800.000 soldats. Le plan prévoit également que les États-Unis, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et l’Europe fournissent des garanties de sécurité à l’Ukraine. Kiev y affirme par ailleurs sa volonté de devenir membre de l’Union européenne (UE) à une échéance précise, que l’Ukraine souhaite fixer.
Le président Volodymyr Zelensky a également abordé les questions de reconstruction et de développement économique, avec la création de plusieurs fonds destinés à la relance du pays, pour un objectif de mobilisation de 800 milliards de dollars, ainsi que l’accélération de la signature d’un accord de libre-échange avec les États-Unis. Le projet évoque en outre l’échange intégral de prisonniers et la mise en place d’une commission humanitaire chargée de traiter les dossiers en suspens.
Le document fait aussi référence à l’exploitation de la centrale nucléaire de Zaporijjia et aux questions territoriales. Selon le projet, immédiatement après la signature d’un accord de paix, l’Ukraine devra organiser des élections dans les plus brefs délais. La dernière clause souligne enfin qu’un cessez-le-feu global entrerait en vigueur sans délai dès que toutes les parties auront approuvé l’accord.