Le bâtiment du Parlement ukrainien à Kiev. Photo: TTXVN |
L’un de ces textes concerne les droits des minorités ethniques, une question sensible qui a suscité l’opposition de la Hongrie, laquelle accuse l’Ukraine de ne pas respecter les droits de la communauté hongroise vivant dans l’ouest du pays, en particulier le droit à l’éducation.
Les deux autres projets de loi visent à renforcer la lutte contre la corruption, en augmentant le nombre de personnel du Bureau national anti-corruption et en accordant plus de prérogatives à l’Agence nationale anti-corruption pour contrôler les actifs des fonctionnaires.
Ces trois lois s’ajoutent à celle sur le lobbying, adoptée le 5 décembre, qui constitue la quatrième condition préalable pour lancer les négociations d’adhésion à l’UE.
La décision finale sur l’invitation de l’Ukraine à négocier son adhésion revient aux dirigeants des 27 États membres de l’Union européenne, qui se réuniront la semaine prochaine lors d’une conférence. La Commission européenne a recommandé d’accepter la candidature de l’Ukraine, estimant que le pays avait accompli 90% des réformes requises par l’Union.
Toutefois, la décision doit être prise à l’unanimité, ce qui rend incertain l’issue du vote. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réitéré à plusieurs reprises son opposition à la proposition actuelle de la Commission européenne.