Le
plan de la Commission comprend au total quatorze mesures et «un nombre
restreint de secteurs pour lesquels l'absence d'accord serait source de
perturbation majeure pour les citoyens et les entreprises dans l'UE à
Vingt-Sept». Cinq mesures devront obtenir le feu vert du Conseil et du Parlement
pour être définitivement adoptées. Les neuf autres sont à la discrétion de la
Commission. Le plan concerne les services financiers, le transport aérien et de
marchandises, les douanes, la politique climatique, et les citoyens.
En
cas de sortie sèche, ces mesures joueraient bien sûr une fonction d'amortisseur
au sein de l'Union mais aussi au Royaume-Uni. La Commission pose toutefois ses
conditions. Toutes seraient soumises à un «donnant-donnant». Elles ne
vaudraient que si le Royaume-Uni acceptait, de son côté, la réciprocité.