Malgré leur durée impressionnante et des progrès considérables ayant été accomplis, les négociations disputées entre les députés européens et les gouvernements n'ont pas suffi à examiner l'ensemble des questions ouvertes.
La question épineuse de la réglementation de l'IA générative, tels que les systèmes comme ChatGPT, reste l'un des points de blocage. Les systèmes d’IA sont formés à partir de vastes quantités de données, avec la capacité de remplir un ensemble large et fluide de tâches qui peuvent changer au fil du temps. Des pays comme la France, l’Allemagne et l’Italie ont demandé que ces modèles fondamentaux soient exclus des dispositions législatives plus strictes. D’autres pays estiment, quant à eux, que les lois européennes sur la gestion de l’IA doivent limiter les dommages pouvant résulter d’un abus de l’IA tout en encourageant l’innovation. En effet, ces pays européens souhaitent toujours créer leurs propres modèles de plateformes d’IA, capables de concurrencer le chatbot américain OpenAI.
L’autre sujet conflictuel concerne les exceptions ciblées pour l'utilisation de l'identification biométrique en temps réel dans les espaces publics.