Amfitriti, un cargo céréalier sur la mer Noire. Photo: Reuters |
Avant le président russe lui-même, Vladimir Poutine, avait dit que Moscou "ne voit aucune raison" de prolonger un accord dont les clauses relatives aux livraisons d'engrais n'ont pas été respectées.
Les hauts responsables de l'ONU ne cachent plus leur appréhension quant à une possible suppression pure et simple du moratoire le 17 juillet prochain. Ils savent que l'accord sur les céréales a été conclu après de nombreuses péripéties et de réelles difficultés, grâce à la médiation volontaire et déterminée de la Turquie.
Une réunion a eu lieu à Genève, où se trouvait la délégation russe, et les représentants des Nations unies prévoient de se rendre à Moscou avant la date fatidique afin de tenter de désamorcer la crise.