Après une augmentation anticipée de 2,9% cette année, la croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait être de 2,7% en 2024, représentant le taux de croissance le plus bas depuis la crise financière mondiale, à l'exception de la première année de la pandémie de Covid-19. Une reprise de l'économie mondiale est ensuite prévue en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0%.
"Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie", écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. "La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires", poursuit-elle.
Selon l’OCDE, la croissance économique mondiale va dépendre de plusieurs éléments tels que le conflit Hamas-Israel, le taux de l’inflation et la croissance des économies asiatiques. L'organisation note également que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.