Les
différents dirigeants de la république islamique qui se sont exprimés mardi sur
ce sujet ont insisté sur la contradiction qui existait entre les propos et les
actes de Donald Trump. "Les sanctions et les pressions sont l'exact
contraire du dialogue", a déclaré Bahram Qasemi, porte-parole du ministère
iranien des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse Fars, mardi.
"Comment Trump peut-il démontrer à la nation iranienne que ses propos de
la nuit dernière reflètent une véritable intention de négociation et qu'ils ne
sont pas motivés par des visées populistes?" s'est interrogé le
porte-parole. Plus tôt dans la journée de mardi, le vice-président du Parlement
iranien, Ali Motahari, avait estimé que ce n'était pas le moment pour l'Iran de
négocier avec les Américains.