Le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI), Mohammad Eslami. Photo d'archives: IRNA/TTXVN |
Mohammad Eslami a tenu ces propos en marge d'une réunion du gouvernement dans la capitale iranienne, Téhéran, alors qu'il discutait des activités nucléaires du pays et de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Il a souligné que le groupe E3, composé de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne, ne pouvait pas s'attendre à ce que l'Iran revienne à une pleine mise en œuvre de l'accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC), tant que ces pays ne respecteraient pas leurs propres obligations en vertu de l'accord. Il a expliqué que les mesures nucléaires prises par l'Iran étaient conformes à une loi adoptée par le Parlement iranien en 2020 en réponse aux sanctions américaines, ajoutant que le pays continuerait à agir de la sorte tant que les sanctions n'auraient pas été entièrement levées.