De gauche à droite: le conseiller à la sécurité nationale de l'Arabie saoudite Musaad bin Mohammed al-Aiban, le président du Bureau du Comité central des affaires étrangères du Parti communiste chinois Wang Yi et le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien Ali Shamkhani. Photo : Reuters/AVI
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Les deux pays ont aussi convenu de respecter mutuellement leur souveraineté et de ne pas interférer dans leurs affaires intérieures respectives. Samedi 11 mars, de nombreux pays et organisations ont exprimé leur soutien à cette décision.
L'Union européenne a salué l'accord irano-saoudien sur la reprise des relations diplomatiques, affirmant qu'il "contribue à la stabilité de toute la région". Dans son communiqué, l’UE a affirmé qu’elle reste prête à traiter avec tous les acteurs de la région de manière inclusive et en toute transparence.
Stephane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, a salué l'accord au nom d'Antonio Guterres. «Le secrétaire général réitère sa volonté d'utiliser ses bons offices pour faire progresser le dialogue régional et garantir une paix et une sécurité durables dans la région du Golfe», a-t-il indiqué.
L'Irak, Oman, l'Égypte, Bahreïn, le Koweït, la Jordanie, l'Algérie, la Turquie, le Liban, le Soudan et le Pakistan ont également publié des déclarations saluant cet accord. Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (EAU), Cheikh Abdallah ben Zayed, a déclaré que l'accord était "une étape importante vers la stabilité et la prospérité de la région”.