Ghassan Salamé, l'émissaire de l'ONU en Libye s'entretient avec l'AFP, le 18 janvier 2020 à Berlin - AFP |
"Toute ingérence étrangère peut avoir un effet d'aspirine à court terme", a dit M. Salamé samedi à Berlin, faisant allusion notamment au cessez-le-feu entré en vigueur le 12 janvier en Libye, à l'initiative de Moscou et d'Ankara.
"Mais la Libye a besoin que toutes les ingérences étrangères cessent. C'est l’un des objectifs de cette conférence" dans la capitale allemande, a-t-il assuré.
"Les Libyens appellent les puissances étrangères et ces dernières, en intervenant, approfondissent les divisions parmi les Libyens. C'est un cercle vicieux qu'il faut rompre", a relevé le Libanais.
Dimanche à Berlin, les dirigeants des pays impliqués dans le conflit en Libye se retrouvent pour un sommet de l'ONU avec, en particulier, l'objectif de "consolider le cessez-le-feu".