Photo : AP
|
Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture de la réunion du groupe de contact de l'UA sur la Libye à Oyo, ville située à plus de 400km au nord de Brazzaville, capitale congolaise.
Pour lui, ces assises d’Oyo constituent un moment d’« adresser un message sans équivoque » sur la mise en place de la commission préparatoire de cette conférence de réconciliation. « Chaque acteur concerné, y compris les chefs des tribus et des villes, les femmes et les jeunes, devant se reconnaître dans cet organe, levier incontournable de la renaissance libyenne » a-t-il dit.
Présidé par le chef de l’Etat congolais, le groupe de contact de l'UA sur la Libye avait été mis en place au terme du sommet de l’UA tenu du 9 au 10 février derniers à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Dans l’ensemble, les intervenants ont déploré les violations de l’embargo des armes imposé à la Libye par l’ONU, les ingérences des puissances étrangères et l’usage de l’artillerie lourde dans les violences armées.
La conférence nationale interlibyenne de réconciliation va se tenir en juillet prochain à Addis-Abeba, en Ethiopie.