Les forces politiques libanaises sont face à un choix entre redressement et effondrement du pays. C’est une lourde responsabilité vis-à-vis des Libanais, selon le ministère des Affaires étrangères.
Le principal obstacle vient du mouvement chiite armé Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise, et de son allié Amal, dirigé par le chef du Parlement Nabih Berri, qui réclament le portefeuille des Finances, une demande rejetée en bloc par leurs détracteurs, dont l’ancien Premier ministre sunnite Saad Hariri.
Le Liban vit depuis un an l’une des pires crises économiques, sociales et politiques de son histoire. La communauté internationale, particulièrement la France, exige du Liban des réformes structurelles en contrepartie d’un soutien international de plusieurs milliards d’euros.