Fumée s'élevant après une frappe aérienne israélienne sur Khiam, au Liban, le 19 septembre 2024. Photo: THX/TTXVN

Cette session intervient dans un contexte d'escalade des tensions entre Israël et le Hezbollah, marqué par une recrudescence des échanges de tirs transfrontaliers et par des explosions visant des infrastructures de communication, qui ont fait plusieurs victimes dans les rangs du groupe libanais.

Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général António Guterres, a exhorté toutes les parties à apaiser immédiatement les tensions, à faire preuve de retenue, à cesser les hostilités et à appliquer pleinement la résolution 1701 du Conseil de sécurité. Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, a quant à elle souligné que ces incidents s'inscrivaient dans le contexte d'affrontements quasi-quotidiens le long de la Ligne bleue depuis près d'un an, en violation du cessez-le-feu et de la résolution 1701.

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a pour sa part condamné les actions militaires israéliennes, accusant l'État hébreu de cibler des civils en violation du droit international humanitaire. Il a appelé le Conseil de sécurité à condamner ces attaques et à faire respecter la résolution 1701.

En réponse, Danny Danon, le représentant permanent d'Israël auprès de l'ONU, a assuré qu'Israël ne cherchait pas l'escalade, tout en rappelant l'incident du 8 octobre dernier, au cours duquel le Hezbollah aurait lancé des centaines de roquettes sur des zones civiles israéliennes.