La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (source: nhandan.com)

L'annonce surprise du soutien de l'administration de Joe Biden à la levée des brevets des vaccins contre le Covid-19 afin d’en accélérer la production et la distribution aux pays pauvres - à laquelle a fait écho celle du pape samedi- a bousculé l'agenda des Européens, réunis en sommet pendant deux jours à Porto.

Les Vingt-Sept ont accueilli cette nouvelle avec septicisme y voyant un coup médiatique de la nouvelle administration américaine. Ils ont en riposte revendiqué haut et fort une politique plus généreuse en matière d'exportation de vaccins.

Les Européens estiment que la production et l'exportation de vaccins à partir des usines existantes est le meilleur moyen de répondre rapidement à la demande mondiale.

Ursula von der Leyen a expliqué que les vaccins excédentaires pourraient être donnés ou revendus à des pays tiers.

Sur les 400 millions de doses déjà produites dans l'Union européenne, environ la moitié a été distribuée à 90 pays, a souligné la cheffe de l'exécutif européen, qui a par ailleurs annoncé samedi la conclusion d'un nouveau contrat avec Pfizer-BioNTech pour garantir à l'UE jusqu'à 1,8 milliard de doses, soit bien plus que ses besoins propres.