Geert Wilders, chef du Parti néerlandais d'extrême droite pour la liberté (PVV), vote au bureau de vote de la Haye. Photo: AP |
Environ 370 millions d’électeurs sont appelés à choisir 720 députés pour représenter leurs intérêts au Parlement européen pour la période 2024-2029. Les sondages préélectoraux indiquent que des thèmes tels que la sécurité, la défense, l’immigration, l’emploi, la santé publique et le changement climatique dominent les préoccupations des Européens.
Les sondages montrent également une montée des partis d’extrême droite et populistes, qui gagnent du terrain dans plusieurs pays de l’Union, comme a pu le constater Maria Demertzis, de l’institut de recherche Bruegel.
“On risque d’assister à une droitisation du Parlement européen. Cette évolution pourrait introduire des dynamiques politiques, notamment pour le Parti populaire européen, qui, bien que favori, pourrait se retrouver face à des défis de gouvernance plus complexes qu’auparavant. Je pense que la véritable interrogation réside dans l’ampleur de ce basculement idéologique”, analyse-t-elle.
Les projections laissent entrevoir que l’extrême droite pourrait s’arroger jusqu’à 25% des sièges au Parlement, une proportion non négligeable susceptible d’affecter les politiques de l’Union européenne sur des questions cruciales telles que le changement climatique, l’immigration, le soutien à l’Ukraine, ainsi que l’adaptation aux innovations technologiques et à l’intelligence artificielle.