Toujours ce mercredi, les autorités houthies du Yémen ont ordonné, dans une lettre adressée au personnel américain et britannique des Nations Unies et des organisations humanitaires basées à Sanaa, la capitale, d'évacuer le pays dans un délai d'un mois. Cette décision fait suite aux frappes menées par les États-Unis et la Grande-Bretagne qui, avec le soutien d'autres pays, tentent d'endiguer les attaques du groupe allié à l'Iran.
La lettre en question ordonne également aux organisations étrangères de ne pas embaucher de citoyens américains et britanniques pour des opérations au Yémen. Les ambassades britannique et américaine au Yémen n’ont pas encore fait des commentaires officiels sur ces ordres mais ont déclaré être en contact étroit avec l’ONU à ce sujet.
Selon le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, les États-Unis et le Royaume-Unis ont commis une erreur stratégique en attaquant les forces houthies. Téhéran soutient la garantie du trafic et de la sécurité dans la mer Rouge, a-t-il souligné, tout en appelant à prévenir les attaques contre les Palestiniens ainsi qu'à favoriser, par le biais de consultations, l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza.